Strasbourg, ici Strasbourg.
La voix mécanique gronde dans les haut-parleurs de la gare et la capitale alsacienne se dévoile enfin.
Il est tôt mais déjà l’activité bouillonnante caractéristique de cette ville, qui semblerait-il ne dort jamais, anime les rues.
Entre livreurs, camions poubelle, de livraison, de nettoyage et autres fantômes matinaux, les rues censées être désertes avant le lever du jour fourmillent de tant d’activités qu’elles peuvent donner le tournis.
Cette effervescence humaine contraste avec la rigueur architecturale et pourtant tellement chaleureuse héritée des siècles d’appartenance germanique. Les façades colorées des bâtisses se parent de multiples petites fenêtres laissant se dévoiler l’intimité des cocons alsaciens.
Mais déjà les déambulations au sein des petites rues pavées prennent fin lorsque la grande verrière abritant la gare apparaît, et avec elle le train nous éloignant de Strasbourg…